Grégory Dozot, de l’électronique à la programmation

Cette année nous avons engagé une multitude de nouveaux collaborateurs, au point d’avoir perdu le fil pour vous faire découvrir leur parcours et leurs intérêts!

Mieux vaut tard que jamais, nous vous présentons aujourd’hui Grégory Dozot, développeur au MEI.

Développeur passionné avec une expérience professionnelle diversifiée, d’abord en électronique, puis en informatique. Grégory Dozot nous a rejoint en juillet 2021 et a travaillé sur plusieurs projets, dont V-Museum et BiodivAR. En possession d’un Master of Science HES-SO en “Engineering avec orientation en Technologies de l’information et de la communication”et de plusieurs années d’expérience, Grégory cherche toujours à apprendre et à se perfectionner.

Découvrez sans plus tarder ses motivations, son parcours et ce qui l’anime!

Vues de l’interface V-Museum

 

Comment décrirais-tu ton parcours?

Après avoir terminé ma scolarité obligatoire, j’ai suivi un apprentissage d’électronicien. J’ai alors décidé de poursuivre ma formation par un Bachelor en Computer Science, spécialisé Informatique Logicielle à la HEIG-VD. Au départ, j’ai commencé le programme en formation à temps plein, mais cela ne me convenait pas. Après réflexion, je me suis trouvé un travail dans le domaine pour effectuer ma formation en emploi. Une fois celle-ci terminée, j’ai travaillé pendant trois ans avant d’enchaîner avec un Master, également en emploi. Dans l’ensemble, mon cheminement de carrière a été non linéaire, mais je suis maintenant titulaire d’un Master, même si je n’étais pas une personne très académique au départ! Je crois que la formation en alternance est une belle opportunité pour ceux qui préfèrent un environnement professionnel et qui sont passionnés par leur métier. Les matières professionnelles peuvent être très différentes des matières générales à l’école, il est donc important de trouver des matières que vous aimez!

 

Qu’est-ce qui t’as fait passer de l’électronique à la programmation?

Au cours de mon apprentissage, j’ai été exposé à divers aspects de l’électronique et j’ai découvert que la programmation était le domaine dans lequel je me sentais le plus confiant et le plus passionné. Les cours de programmation étaient mes préférés, ça m’a amené à décider de me concentrer sur ce domaine. Sur les six cours professionnels que j’ai suivis, le cours de programmation est celui où j’ai mis le plus d’effort et ou j’ai eu le plus de facilité. C’est alors que j’ai réalisé que c’était la voie que je voulais suivre.

 

Quel temps accordes-tu à la veille et à la formation?

En tant que développeur, il est essentiel de se former en permanence et de rester informé sur l’évolution des technologies. Cela améliore non seulement mon confort et mes performances dans mon travail, mais m’aide également à minimiser le besoin de réinventer la roue. Selon le projet, je peux avoir besoin d’apprendre différents outils qui se ressemblent. Par exemple, pour le projet Biodivar, nous avons utilisé Leaflet, une bibliothèque JavaScript de cartographie. Alors que pour le projet Geocity nous utilisons une autre bibliothèque de cartographie; Openlayers, qui ressemble dans le fond à Leaflet mais qui ne s’utilise pas de la même façon.

 

À titre personnel, sur quoi te formes-tu en ce moment?

J’apprends actuellement plusieurs matières simultanément, dont la modélisation 3D avec Blender et le développement de moteurs de jeux avec Unity et Godot. J’ai d’abord commencé sur Unity puis j’ai passé sur Godot pour des raisons philosophiques. Mon but ultime est de créer un petit jeu vidéo du début à la fin. J’améliore aussi mes compétences sur la stack VueJS, un framework Javascript, qui ne cesse d’évoluer. En parallèle, je continue à développer mes compétences en développement web pour mes activités professionnelles.

 

Peux-tu me parler de l’un de tes derniers projets personnels?

En fait, je travaille sur deux sujets en même temps, le premier est un gestionnaire de temps/projet. Il en existe beaucoup de différents mais aucun n’est comme je le voudrais. De ce fait, j’en développe un pour moi. Le second est une sorte d’inventaire. Pareil, je voudrais en avoir un spécifique à mes besoins. Le second but derrière le fait de les faire moi-même est d’améliorer mes compétences.

 

Quels sont tes jeux préférés?

J’ai une préférence particulière pour Breath of Fire 2 et 3 en raison de leurs univers et de mon lien personnel avec le jeu. Il occupe une place spéciale dans mon cœur car c’était le premier jeu que j’ai acheté par moi-même lors de sa sortie.

 

Quelles sont tes sources d’inspiration quotidienne?

Je tire mon inspiration de plus ou moins tout ce qui m’entoure et de ce que je regarde. Parfois, une idée ou une inspiration me vient durant une promenade en forêt avec mon chien, en regardant une série, en lisant un livre ou autour d’une banale discussion. Ce ne sont pas vraiment des éléments spécifiques qui m’inspirent mais plutôt des expériences.

 

Quels sont tes projets passés et futurs au MEI?

Mon premier grand projet au MEI s’appelle V-Museum, un prototype d’application web, permettant de parcourir de façon unique d’importantes collections d’images, développé en partenariat avec le musée de la Maison d’Ailleurs. J’étais ravi de travailler sur ce projet car il nous a permis d’expérimenter de nouvelles formes d’interaction Web. Actuellement, je travaille avec Julien Mercier et Nicolas Chabloz sur BiodivAR. Une web application de réalité augmentée (RA) mobile géolocalisée. Julien est responsable de la conception et de la gestion du projet, Nicolas s’occupe de l’aspect RA, et je suis chargé du codage du reste de l’application qui permet de concevoir des expériences de RA personnalisées, ainsi que de l’API.  Ce projet vise à évaluer l’utilisation de la RA pour l’apprentissage de la biodiversité, mais l’application que je développe est plus généraliste et permet d’envisager l’exploitation de tout type de données géolocalisées dans de multiples contextes.

L’application BiodivAr, actuellement en cours de développement

 

Quelle est la phase de projet que tu préfères?

J’adore le début. Il y a tout à faire et tout à décider. Comprendre le besoin du client, analyser et décider la meilleure techno pour répondre au besoin du projet. Faire de l’architecture de code. J’apprécie la préparation en amont, celle qui permet un travail plus fluide de sorte que le projet puisse aller au bout avec le moins d’accro possible.

 

Accepterais-tu que ton chien devienne la nouvelle mascotte du bureau? 🙂

Je lui demande et on regarde pour les questions de droits à l’image 😉

 

Pourquoi as-tu choisi le MEI?

L’offre a immédiatement attiré mon attention en raison de son alignement avec mes valeurs et de l’opportunité de travailler sur un large éventail de projets. Je suis attiré par le milieu de la recherche car il permet un apprentissage et une croissance continue. Les projets sont riches et variés!

 

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