Les données circulent, à la vitesse de la lumière, et malgré le bruit ambiant, l’entreprise n’a pas vraiment le choix : soit elle adopte une stratégie digitale, soit elle disparaît. La crainte de l’informatique n’a plus lieu d’être. Il s’agit pour chacun d’être agile, tant sur une tablette qu’avec son smartphone, ou son bracelet connecté. Pour l’entreprise, ce n’est pas forcément simple; l’univers du web, les réseaux sociaux, les systèmes de géolocalisation, l’internet des objets, font désormais partie du quotidien de toute entité qui consomme ou produit de l’information, ou qui souhaite simplement faire passer un message.

Les étudiants en ingénierie des médias sont formés pour orchestrer ces dispositifs. Les techniques, méthodes et concepts qu’ils utilisent sont variés :

• Crossmedia – polypublishing pour industrialiser les processus de publication
• Transmedia – storytelling pour tirer parti de la spécificité des supports
• Ateliers Newsroom ou l’assurance de produire un contenu pertinent
• Digital marketing ou comment qualifier son audience et la démultiplier
• Content curation pour ne pas se noyer dans le flot d’information
• Crowdsourcing ou la sphère des foules qui collaborent
• User experience pour assurer un confort maximal auprès des utilisateurs, etc.

L’ingénierie des médias s’exerce toujours en équipe et nécessite une alliance entre diverses compétences, techniques, économiques, sociales. Elle provoque le dialogue. A l’issue de leur cursus nos étudiants sont tous dotés de compétences généralistes, d’abord en informatique, puis en gestion et en communication, mais selon les affinités, au gré des projets réalisés, chacun est amené à développer un savoir-faire de pointe dans un domaine ou un autre, pour devenir… front end developer, digital media manager, online marketing analyst, content curator, user experience architect, etc. Nombreux sont ceux qui exercent un métier qui  n’existait même pas au moment de leur inscription !

L’unité de recherche en ingénierie des médias comprend une douzaine de collaborateurs, qui participent au positionnement numérique de diverses entités; présence web, applications mobiles, réseaux sociaux. Elle est également très active sur le marché des serious games (Prof. D. Jaccard) et jouit d’une renommée internationale dans un secteur pointu de l’interopérabilité (symbology encoding, Prof. O. Ertz). Sur le plan académique, les projets actuels adressent différents domaines: science citoyenne, vidéo mapping, réalité augmentée, interfaces sans contact. Depuis peu, avec le soutien de partenaires, elle se préoccupe également de l’avenir de nos enfants au travers du CreaCode Club !